Les 14 obstacles du sommeil et qui conduisent à l’épuisement…

Voici les 14 obstacles du sommeil, qu’un bébé ou un enfant peut rencontrer et qui conduisent à l’épuisement.

En tant que professionnelle du sommeil des tout-petits, j’ai pu identifier dans ma pratique, 14 obstacles aux longs sommeils, ou 14 troubles du sommeil si vous préférez.

Quoiqu’il en soit, la liste est longue, et franchement ça peut être très difficile pour les parents de s’y retrouver.

Car, de un, certains de ces obstacles du sommeil sont fréquemment  «superposés» les uns aux autres…

De deux, les parents ne sont pas des «experts du sommeil». Ils deviennent progressivement les experts de leur petit bébé, ça c’est sûr, mais depuis quelques semaines, quelques mois ou années !

Et c’est déjà « énorme » de devoir tout apprendre, tout concilier autour de son enfant: l’après accouchement, l’allaitement, le deuil de la grossesse, le couple, le portage physiologique,  les changes, le bain, les visites de la famille, la fratrie, le manque de sommeil, les travaux de la maison qui ne sont pas encore terminés, et peut-être  un bébé ne fait que pleurer… …

Et en plus, ils devraient aussi devenir les experts du sommeil de leur bébé ? Sachant que l’on entend tout et son contraire à ce sujet ? 

Et bien non, je suis désolée, il y a des professionnelles, pour les aiguiller, les consoler, les porter, pour qu’eux puissent à leur tour porter leur bébé, selon leurs choix, sans subir, selon leurs souhaits.

Alors, voilà je vais vous nommer ces 14 obstacles aux longs sommeils, et je vais brièvement vous les décrire aussi, pour que vous puissiez vous rendre compte de l’étendu des possibilités, pour vous montrer que c’est bien normal d’être perdu dans cet « univers qu’est le sommeil de nos bébés »… 

Pour que vous puissiez vous dire : « Ha oui quand-même tout ça ! Bhé non, c’est vrai, on ne sait pas tout, des professionnelles travaillent le sujet depuis beaucoup plus d’années, en pluridisciplinarité,  pour le bien-être des familles au complet !».  

Bon j’avoue, j’écris cet article aussi pour moi, et pour nous toutes, les consultantes du sommeil, afin d’aider à valoriser notre beau métier !

En effet, je suis sur les réseaux sociaux, et je lis moi aussi, certains commentaires de parents qui sont régulièrement blessants (mais je ne devrai pas le prendre pour moi -accords Toltèques- je sais…).

Seulement voilà, encore ce matin je lisais dans un groupe de parents: « Ces consultantes du sommeil, aux différentes méthodes de dressage, sont des « charlatans », écoutez-vous, c’est vous qui savait  ce qui est mieux pour votre bébé ». Ougghhh, pour moi c’est dur de lire ça. Je suis ultra sensible, je travaille comme une dingue, et mon souhait c’est d’aider en ayant une expertise, une vue d’ensemble, des solutions à apporter.

Mais encore une fois, je me prends en pleine face ce manque de « légitimé ». La consultante en sommeil n’est pas reconnue. Notre métier n’est pas encadré comme celui de conseillère en lactation. 

Pourtant, ces deux métiers sont en étroite relation avec… tadam… roulement de tambours : la santé !

La santé et le développement harmonieux de bébé, de maman, du couple, de la fratrie, des familles !

Le sommeil et l’alimentation, font partie -l’un comme l’autre-  des besoins physiologiques primaires qui assurent la pleine santé.

Ce sont deux des fondements, sur lesquels repose « la survie ».

Le 3ème besoin physiologique primaire étant la « sécurité » : affective, mentale, émotionnelle, physique, psychique.

Mais la différence, c’est qu’un bébé qui a faim, on peut facilement le mettre au sein, (et l’image est belle qui plus est). Si ça ne marche pas, on peut chercher ensuite ce qui bloque : tensions, freins restrictifs, reflexe d’éjection fort, positions… 

Tandis qu’n bébé qui a sommeil, et qui n’a pas confiance pour plonger, va l’exprimer par les pleurs et là : néant ! Aujourd’hui, en France, on ne sait pas reconnaître, accueillir et accompagner les pleurs de nos bébés lorsqu’ils sont fatigués. Que ça soit du côté des parents, mais aussi des professionnels.

Au contraire, de nos jours on conseille majoritairement, dès qu’ils pleurent, de les remettre  au sein, à la demande… Car les conseillères en lactation sont légitimes, les consultantes du sommeil le sont beaucoup moins…

Les bébés d’aujourd’hui sont suralimentés, pourtant leur estomac fait la taille de noix à 1 mois, la taille d’une petite clémentine à 6mois… Lors des 6 premières semaines de vie, il est normal de mettre régulièrement bébé au sein, sur 24h, pour bien mettre en place la lactation, et je conseille de faire «à la demande sur une phase d’éveil».

Mais si l’on continue de suralimenter bébé au-delà, on retrouve des bébés qui font beaucoup de micro-réveils.

Ces micro-réveils induisent une dette de sommeil.

Cette dette de sommeil induit un dérèglement du métabolisme.

Ce dérèglement induit une incapacité du corps de se reposer et donc de digérer.

L’incapacité de digestion induit, des reflux, par  «trop plein» d’une part, mais surtout par «manque d’activation du système parasympathique».

Ce manque d’activation du système parasympathique, induit un manque de contraction musculaire des organes de digestion ce qui entraîne régulièrement des RGO dans le 2nd mois de bébé. (Et je ne sais pas si vous avez remarqué, mais aujourd’hui beaucoup de bébés ont un RGO…).

Voilà, c’est dit, aujourd’hui, on privilégie le besoin physiologique primaire de l’alimentation, sur le besoin physiologique primaire du sommeil.

Mais nous sommes en France, et en « bon vivants », j’imagine que nous préférons manger, plutôt que de prendre des «temps de pause», durant lesquels nous pourrions nous ressourcer, nous reposer…

Alors malgré le manque de légitimité de ma pratique, je vais pourtant ici vous donner 14 obstacles aux longs sommeils, rencontrés aux cours de mes consultations avec les familles.

À ces 14 obstacles sur lesquels je me suis formée, j’ai trouvé différentes solutions, car s’il y a un problème : c’est pour trouver LA solution (et il y en a toujours, ça c’est une bonne nouvelle !).

Voici donc, les 14 obstacles aux longs sommeils régénérants et ressourçants :

– Les terreurs nocturnes causées par le manque de confiance pour plonger dans le sommeil (lorsque l’enfant a peur de s’endormir, de se coucher en proximal ou en autonomie… C’est au niveau du « lâcher-prise »),

– Les terreurs nocturnes causées par un dérèglement hormonal, causé lui-même par l’alimentation et/ou une dette de sommeil,

– Les micro-réveils en journée, causés par le manque de confiance et qui coupent les siestes. Les petits n’arrivent pas à se reposer suffisamment, on en vient à croire qu’ils sont « de petits dormeurs »,

– Les micro-réveils, causés par le Syndrome d’Apnées ou Hypopnées  Obstructives du Sommeil (SAHOS), et si vous voyez votre petit dormir avec la bouche ouverte : il est forcément concerné.

– Les insomnies nocturnes conditionnées par les prises d’énergie alimentaires. Lorsque l’on sait que notre enfant n’a plus besoin « physiologiquement » de lait la nuit, mais continue inlassablement de se réveiller à peu près au même horaire nuit après nuit…,

– Les insomnies nocturnes conditionnées par les prises d’énergies secondaires : jeux, figure d’attachement, lumière, eau…

– L’hyper-vigilance qui cause des « sursauts » dans le sommeil, ce qui renforcent le circuit du manque de confiance…,

– Les intolérances ou allergies aux protéines de lait animal, et/ou aux céréales. Ce qui engendre une acidification de l’organisme, une fatigue nerveuse et musculaire chronique, et donc un sommeil agité,  

– Un RGO interne, qui empêche « le nerf vague » de faire son travail, à savoir : faire passer l’enfant en « parasympathique », ce qui est sensé le conduire vers le sommeil,

– Des freins restrictifs et/ou un positionnement lingual qui empêche la bonne respiration, ce qui entraine le SAHOS et/ou « des sursauts » dans le sommeil,

– La tétine ou le sein qui tombe de la bouche en plein sommeil et qui cause des « micro-réveils »,

– La résistance à l’endormissement et/ou les cauchemars ponctuels, liés aux stades de développement (tellement nombreux dans la toute-petite enfance)… et qui peuvent amener à nouveau le manque de confiance dans le sommeil : peur, panique, crises de larmes à l’endormissement ou dans le sommeil, qu’il soit en proximal ou en autonomie.

– Les levers très –très-matinaux, qui accentuent la dette de sommeil, et le dérèglement du métabolisme, ce qui conduit aux petites siestes, et aux multiples réveils nocturnes.

– L’environnement de sommeil proche ou lointain, du style veilleuse musicale, ou du style onde wifi dans la maison. En fonction, de comment est placé le lit, la chambre, le doudou, la veilleuse, la prise électrique…. Cela peut irriter le système nerveux de l’enfant, et l’empêcher de basculer dans le sommeil avec sérénité.

Alors oui, ça fait beaucoup d’obstacles. Et surtout, lorsqu’on commence à étudier le sommeil, on voit à quel point on doit travailler en pluridisciplinarité…

Afin d’arriver au bout d’un processus, personnellement je m’appuie sur : les réflexes archaïques, les hormones, l’allaitement, la géobiologie, la nutrition, le système nerveux, le stress, les émotions, les souhaits du couple… 

Et franchement, pour des parents déjà fatigués, ça peut donner envie de baisser les bras très facilement, et on en revient à rester bloquer dans la spirale du manque de sommeil… C’est pour cela qu’on est là, nous, consultantes du sommeil!

Car, à partir du moment où l’on rétablie la confiance dans le sommeil en travaillant surtout les  endormissements : pratiquement toute cette liste s’arrange comme de par magie!

Car les parents savent reconnaître, accueillir et accompagner les pleurs.

Les bébés ou les enfants ne craignent plus de basculer dans l’univers du sommeil et lâchent prise, aux endormissements ou lors des éveils légers.

Le système nerveux se rééquilibre, et on retrouve « l’homéostasie », ce qui permet la magie hormonale du corps de fabriquer à nouveaux les hormones du sommeil…

Les petits moineaux qui picoraient, retrouvent de l’appétit…

Les aînés retrouvent leur place, et sont moins jaloux du p’tit dernier qui fait que pleurer.

Les couples ont de nouveau du temps, et de l’espace pour s’aimer !

ET SI VOUS LISEZ CES LIGNES : JE VOUS SOUHAITE DU FOND DU CŒUR DE TROUVER VOTRE SOLUTION, POUR AIDER VOTRE PETIT A RETROUVER LA CONFIANCE DANS LE SOMMEIL…

Si vous souhaitez être aidé, conseillé, supporté, alors oui je suis consultante du sommeil, je dirai même : je suis experte du sommeil !

Et je peux mettre ma passion, mon talent, mes connaissances à votre disposition, et vous accompagner sur le chemin du sommeil de votre petit ou grand bébé !

 J’aime aider les familles, les couples les bébés à retrouver des nuits sereines et apaisées !

D’ailleurs, ne loupez pas ma prochaine conférence :

« Pourquoi votre bébé (dans sa 1ère année), a peur de s’endormir? 3 solutions pour un coucher apaisé »
 

https://formations.lumienaissance.com/conference-inscription-2

 

En attendant de vous retrouver,

prenez bien soin de vous,

et de vos p’tits bouts d’choux !

Elodie Kuzminski,

Experte du sommeil de bébé et de l’enfant,

Doula postnatale et Auteure.