Bonjour à vous, et bienvenue sur mon site.
Je suis Elodie Kuzminski, consultante du sommeil de bébé et de l’enfant depuis 2018, et doula postnatale.
Mon amour pour le développement harmonieux de l’enfant a toujours été en moi…
Ma passion pour l’univers du sommeil, est arrivé suite à la naissance de nos 3 enfants, car ils ont très vite… dormi toute une nuit, même en étant allaités !
Mon rôle sur cette planète est donc de déblayer certains préjugés, tout en vous aidant à apporter la confiance dans l’univers du sommeil de votre enfant, pour qu’il puisse aimer dormir profondément !
Et la compréhension de la physio’logique du corps, dont les réflexes archaïques font partie, m’y aide grandement !
Graine de vie, au creux de moi…
Avec mon mari Jérémie (maraîcher en permaculture à l’Estaou, et professeur d’histoire-géo en collège/lycée), nous nous sommes rencontrés très tôt dans la vie : à 16 ans, à l’entrée du Lycée ! Et voilà que 4 ans plus tard, je « tombe» enceinte ! Ce terme est judicieusement bien choisi ici, car ça n’était pas du tout prévu ! Je venais de finir mes études à Figeac, et ayant obtenu mon DUT Carrières Sociales ainsi qu’une licence, je venais de trouver mon premier poste…
Mais au creux de mon ventre, la vie en avait décidé autrement ! Vous savez, j’ai toujours été proche des tout-petits, avec ma sœur nous avons vu grandir et nous nous sommes occupés d’une ribambelle de petits cousins. J’ai pas mal travaillé auprès des enfants en tant qu’animatrice. Je gravite littéralement, depuis mon enfance dans un monde de femmes, de mères, d’amies, de tout-petits…
Les femmes de ma vie…
Ma belle, ma fille Eléna.
Ma sœur Anaïs, qui a dernièrement ouvert une micro-crèche avec une collègue-amie à Argelès-Gazost.
Et ma maman Maria qui travaille aussi avec joie et une grande créativité auprès des tout-petits, en tant qu’assistante maternelle!
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Après avoir « digéré » cette surprenante nouvelle, nous l’acceptons avec joie ! Finalement, apprendre que je suis enceinte alors que je n’ai que 20 ans me ravi ! Et puis avec un futur papa comme Jérémie on ne peut être qu’en confiance, alors ok la vie, c’est parti !
Nous étions heureux, nous nous sommes projetés… Et puis tout compte fait, notre premier petit bébé s’en est allé… Nous avons bien été accompagnée par notre entourage, j’ai compris que mon corps se mettait tranquillement en chemin pour la maternité, nous avons accepté et tourné la page…
Seulement, une petite graine d’idée était plantée… Il était difficile de revenir en arrière. Quelques mois après, JOIE, j’attends de nouveau un bébé !!!
Les « Lumie-Rencontres » !
« Lumie » est le terme que j’emploie pour décrire les personnes qui m’ont guidées à la lumière de leurs connaissances, de leur respect envers les processus de la vie, et surtout de leur tolérance…
J’ai donc commencé à chercher une sage-femme libérale, nous habitions en ville, elles étaient si nombreuses… Je tombe par le plus grand des hasards sur celle qui va m’apprendre à respecter mon corps, à lui faire confiance, celle qui va m’initier à la physiologie de l’enfantement et du nouveau-né.
Et à cette époque, je n’y connaissais pas encore grand-chose ! Je savais juste que je ne voulais pas de péridurale : j’avais une trouille bleue que l’on me plante une grosse aiguille dans ma colonne vertébrale ! Et ça, c’était mon point de départ pour un accouchement non médicalisé : j’avais davantage peur de la péri que des contractions (même si j’en avais peur aussi…), peur que l’on touche à mon corps, et que je ne puisse plus le maîtriser.
Elle m’initie alors aux positions d’accouchement, à la respiration de la poussée… Elle me souffle l’idée d’aller à la maternité d’Orthez, car là-bas mon choix de naissance naturelle sera respecté.
En regardant en arrière, je comprends aujourd’hui, qu’elle a aussi été la seule à me donner des notions, des conseils, sur les pleurs et le sommeil de mon bébé, pour m’aider à la comprendre et m’éviter de me perdre dans l’univers parallèle du postnatal !
Des sage-femmes ancrées à la Terre…
Pour cette première naissance, en effet, mon choix de naissance naturelle a été respecté.
Mieux encore, j’ai accouché là où les sages-femmes avaient plus confiance en mon propre corps que moi-même! Elles m’ont soutenue pour donner la vie et c’était puissant, sacré, magique !
J’ai été massée, choyée, elles m’ont donné des fleurs de Bach, et j’ai été encouragé.
Tout cela, sans que je ne leur demande. Elle m’ont à la fois materné, tout en me donnant la force d’aller jusqu’au bout de mon projet, et c’est exactement ce qu’il me fallait pour entrer dans la maternité !
L’arbre de vie ! Maternité d’Orthez, tu nous manques !
Après la naissance d’Eléna elles sont entrées dans ma chambre en me demandant : « Est-ce que vous voulez que l’on vous resserre le bassin avec un drap?». C’est ainsi que j’ai eu droit à mon premier « soin du Rebozo », issu d’un rituel mexicain, incontournable en postnatal !
En attendant bébé …
Côté allaitement, idem ! Elles ne m’ont pas lâchée, bien au contraire !
Elles venaient vérifier régulièrement la succion de mon bébé au sein, et elles m’aidaient à changer régulièrement de position afin de solliciter plusieurs côtés.
J’ai donné naissance à Eléna dans un endroit très précieux. Comme si j’avais été portée tout du long, par la confiance de ces femmes Sages, et de leurs connaissances en la « physio’logique » du corps humain, comme si j’avais été initiée ! La vie m’a guidé dans cet endroit, afin que je sache ce que c’est que d’accoucher dans des conditions respectueuses de la femme, du couple, du bébé. J’ai fait des choix en conscience, je devais vivre cette expérience.
La vie avait en réalité un plan pour moi…
Des sage-femmes ancrées à la Terre…
Eléna étant née début juin, nous étions en plein été. Mon mari, étudiant à l’époque, était donc en vacances ! Je n’étais pas seule, durant les 3 mois qui ont suivis sa naissance…
C’est un véritable avantage pour vivre sereinement la période postnatale. J’ai « vraiment » récupéré, avant la reprise du travail en septembre. Ces 3 mois nous ont permis de nous soutenir mutuellement, notamment afin d’influencer un sommeil de qualité pour notre fille.
En effet, son corps émettait des signes de sommeil, mais elle ne parvenait pas à y succomber à chaque fois… Elle réalisait de plus en plus de petites siestes, à partir de son 2nd mois…
Nous avons donc pu l’accompagner ensemble, pour que dans ce nouveau monde, elle ait confiance envers l’univers du sommeil, comme elle avait confiance mon ventre.
Les conseils de ma sage-femme aidaient la plupart du temps, mais d’autres fois, non. Et là, je me retrouvais totalement noyée, sous les pleurs d’un nourrisson !
Au fur et à mesure des jours, nous réajustions ses conseils… Puis, petit à petit, nous voyons ses signes de sommeil, nous confondions (presque) plus les signaux de faim ou de sommeil…
Alors oui, les deux premières semaines après l’accouchement, j’ai eu des douleurs lors des débuts de l’allaitement. Et oui, je vais le dire aussi ici, car ça existe (désolé ça n’est pas très glamour), mais j’ai également eu des douleurs liées aux hémorroïdes post-poussée de bébé…
Ensuite, grâce aux conditions précédemment citées, mon post-partum est devenu idyllique ! Grâce à nos accompagnements, notre fille allongeait ses temps de sommeil et dormait enfin selon ses véritables besoins: elle était de super humeur!
Et avec mon mari nous hallucinions : « Wouah, mais c’est impressionnant tout ce que ça dort un bébé! ».
De mon côté, j’étais suffisamment reposée pour installer bien confortablement mon allaitement. Ces temps-là, étaient magiques ! La béatitude pour elle et surtout pour moi… Thank you, hormones d’ocytocine!
Deux ans après, voici que je suis de nouveau enceinte ! Je suis perplexe ! Et oui, là encore, ça n’était pas prévu (ma contraception et moi-même avions du mal à coopérer à cette époque !). J’ai peur, il n’y a que 2 ans d’écart…!
Fort heureusement, lorsque Maden arriva, Eléna avait une assistante maternelle adorable, et nous nous étions rapprochés de nos familles, à la montagne !
Avec ce petit garçon, nous réappliquons les mêmes conseils, et je les ajuste selon notre 1er accompagnement au sommeil avec Eléna. Je reconnais mieux ses besoins physiologiques, je suis plus sûre de moi… Bébé est encore plus serein ! Ça roule.
Maden -tout comme sa sœur- en étant allaité, réalise la plupart du temps de longues siestes la journée, et dort 8h par nuit, à la fin du 3ème mois ! Les éveils sont joyeux, bébé découvre le monde, gazouille, il est heureux et pleure très, très peu !
«Oh lala, mais quelle chance !» me direz-vous, «Vous avez de gros dormeurs !»
Haha, non ça n’est pas de la chance, mon rôle sur cette planète est justement de mettre un terme à cette croyance !
D’ailleurs, j’ai commencé à donner des conseils et à expliquer notre accompagnement.
Notamment, auprès de mes amies qui ont eu également des bébés peu de temps après moi. Étonnement, je n’étais plus la seule jeune maman ! Certaines d’entre elles ont commencé à beaucoup manquer de sommeil, tout en allaitant. Certains couples ont commencé à se déchirer, il y a même eu des séparations et je suis sûre que le manque de sommeil y a contribué.
J’étais la spectatrice d’un énorme décalage du «vécu en post-partum», entre elles et moi.
ÉNORME.
Les femmes que j’aimais étaient fatiguées, et elles ne m’écoutaient pas… Normal, qui suis-je moi pour donner des conseils sur le sommeil des bébés ? Une maman c’est tout ! Je ne suis ni formée, ni du milieu médical… Au contraire, j’ai commencé à sentir de l’amertume. Alors, j’ai vite arrêté de donner ces conseils, par respect pour leur propre chemin. J’ai commencé à les soutenir d’une autre façon.
Mais entre nous, je me suis sentie durant des années frustrée de ne pas pouvoir aider alors que j’avais beaucoup de clés, dès que je voyais des mamans épuisées. Je voyais les bienfaits de notre accompagnement, ils étaient tellement nombreux ! Les bébés pouvaient être si heureux ! Les parents pouvaient rester amoureux !
C’est alors que commence ma route au côté de ma nouvelle copine « la frustration!». Et cette route-là, à ses côtés, fut très longue…
La naissance… d’un livre !
À la suite de notre mariage en 2015, nous prenons la décision pour -la première fois de notre vie- d’être à nouveau parents ! Comme nous savions que nous pourrions dormir, bébé Jean nous a rejoins 4 ans après la naissance de Maden.
Et oui je l’avoue, j’ai choisi d’accueillir la vie dans notre famille une 3ème fois, parce que –rassurée- je savais que je pourrais être suffisamment reposée pour m’occuper de tous mes enfants. Je tiens à être le plus possible dans l’écoute et l’observation d’Eléna et Maden…
En tant que maman, j’éprouve comme un grand besoin que de ressentir profondément comment ils vont, et d’accompagner au mieux leur épanouissement, ou leurs tourments… Il fallait que je sois reposée !
Alors comme tout était ok pour notre famille, notre bébé Jean est né !
Six mois après sa naissance, je rencontrais une maman présidente-à cette époque- de l’association Graine de Parents 65, qui me demanda comment j’arrivais à gérer avec mes 3 enfants de moins de 6 ans.
Je lui explique notre parcours, notre accompagnement du sommeil, puis elle me demande d’intervenir par le biais de son asso, pour le transmettre aux parents.
Et là, comment vous dire… « Wouah » !! On me donne enfin l’opportunité de transmettre tout ce que je sais, et de raconter ce que l’on a traversé concernant le sommeil de nos bébés !
Je vais pouvoir donner toutes mes astuces aux parents! Expliquer comment se construisent les cycles de sommeil! Démontrer pourquoi les bébés font de petites siestes! Les renseigner sur les pleurs de leur nourrisson, c’est tellement stressant pour eux, tout en considérant les récentes découvertes en neuroscience…
Je suis littéralement aux anges, et je réalise donc ma première conférence. Bon c’était aussi un peu stressant… Parler en public, créer tout le contenu pour qu’il soit explicite, trouver les bons enchaînements…
Mais une fois que je me suis mise à raconter… C’est devenu génial ! J’étais exactement à l’endroit où il le fallait !
À l’issue de cette soirée, je demande qui souhaite un compte-rendu, car en peu de temps, j’ai donné beaucoup d’infos… Je pense que cela peut être bien pour les parents de pouvoir y replonger à certains moments. D’autant plus que durant les 6 premiers mois, le sommeil d’un bébé est en constante évolution. On ne peut agir de la même manière s’il a 3 semaines, 2 mois, ou 4!
Sur les 22 personnes présentes, 14 voulaient le compte-rendu, j’avais réussi!
Et surtout, j’ai constaté : oui, j’amène enfin des réponses, les parents veulent savoir comment rester dans cette proximité avec bébé, tout en le guidant vers l’autonomie du sommeil.
Alors j’ai commencé à écrire ce compte-rendu…
J’y mets toutes les infos que je détiens, toutes les astuces, tous les conseils, j’explique comment il se construit, comment faciliter la transition avec un bébé qui a vécu ses premiers mois de vie in utéro…
Et puis mon mari me dit : – « Mais chérie, tu es entrain d’écrire un livre là ! ».
Moi : – « Noooon, ça ne va pas la tête, je ne sais pas faire ça moi !
Et surtout je fais des fautes tout le temps !».
(Oui j’ai développé durant mes années d’école une grande timidité face à un public et un énorme complexe d’écriture…).
Mais ses paroles ont continué de trotter dans ma tête…
Qu’est-ce qui était le plus important pour moi ?
Rester dans mon coin, en culpabilisant de garder notre accompagnement physiologique au sommeil juste pour nous ? Ou sortir de ma « zone de confort » en partageant notre expérience et mes recherches à l’oral et à l’écrit ?
Le truc c’est que quand vous avez trouvé un de vos missions de vie, elle ne vous lâche pas ! Vous y pensez sans arrêt et pour elle vous affrontez toutes les peurs, car la joie de voir ces familles sortir de la dette de sommeil, est beaucoup plus grande et déborde dans tous les sens! À tel point que j’ai passé l’année 2017, à me lever très régulièrement à 5h du matin pour pouvoir continuer à écrire sans avoir mes 3 mini-choux dans les pattes !
Une année après ma conférence, mon livre «Le sommeil de nos bébés » était né ! Un très beau 4ème (ou plutôt 5ème ) bébé ! Le travail d’accouchement fut long : je me suis remise à faire des recherches pour être bien sûre de moi ! Et il a été difficile : certains commentaires de mamans protégeant leur bébé et leur éducation sur le net me paraissaient impressionnants. Je voulais être ni jugée ni blessée, et je finis par avoir très peur de sortir de ma grotte, et diffuser ce livre à grande échelle…
Pourtant, ça en vaut la peine ! En un an et demi, je vends pratiquement 400 livres, juste avec le bouche-à-oreille, sans faire de publicité, et en ayant seulement une page Facebook. Les retours de parents sont très positifs, mon livre les aide !
Les mamans le lisent souvent en moins de 48h, alors qu’elles sont en plein « rush » avec leur petit : elles trouvent enfin des réponses à leurs questions.
Les situations décrites et donc vécues dans notre famille font tellement échos à ce qu’elles sont entrain de vivre, qu’elles peuvent enfin agir et ne plus subir grâce à la compréhension du sommeil de leur bébé et grâce au concret des solutions apportées.
Elles voient bien à travers ce livre les recherches supplémentaires entreprises pour valider et appuyer mes propos, chacun est alors à même de se faire sa propre opinion.
Voilà que je viens de faire une queue de poisson à ma copine « la frustration » !
Devenir doula postnatale ?!
Seulement, la frustration m’est revenue assez rapidement en pleine figure… Mon livre aidait les parents, mais pas assez de parents! J’avais à l’intérieur de mon être comme une enclume qui m’empêchait de le promouvoir, et de mettre l’accompagnement au sommeil en avant…
Ma route était bloquée, malgré notre réussite avec nos 3 bébés, malgré le fait de savoir que les parents comprenaient mieux le sommeil de leur petit. Je ne pouvais plus avancer… En fait, je me sentais d’un côté, totalement illégitime ! Et de l’autre, j’avais vraiment peur du jugement des mères, jusqu’à en faire des cauchemars la nuit…
Alors, j’ai ressenti le besoin de me former. En effet, le sommeil est une composante essentielle de cette période postnatale, et il faut bien l’avouer c’est un gros morceau, néanmoins, ça n’est pas la seule!
Je considérais que pour mieux accompagner les parents, il fallait aussi que je me forme au portage en écharpe, et à l’allaitement maternel, car tout est lié…
Parallèlement, je découvris l’existence de Camille Laperle, fondatrice de Maternité Sacrée. Elle forme de futures doulas postnatales. C’est exactement ce qui me manquait !
Je connaissais déjà assez bien la période postnatale. J’avais déjà des connaissances et de l’expérience concernant les 3 piliers suivant : l’allaitement maternel, le portage physiologique, le sommeil de bébé. Cette formation m’a donc permis de mieux appréhender les transformations qu’entraîne la naissance pour la nouvelle maman au niveau physique, hormonal, émotionnel…
Cerise sur le gâteau, elle était donnée sous l’angle des rituels de passage ( comme le Rebozo), mais aussi des traditions ayurvédiques. J’arborais déjà certains aspects de façon personnelle comme la respiration, la méditation, le yoga, sans avoir relié le tout : à l’Ayurvéda !
En 2021, je me forme enfin auprès de Capucine Vercelotti en suivant son programme Baby’Mov , dans lequel nous étudions le développement psychomoteur optimal de bébé par le biais des réflexes archaïques !
Honnêtement pour moi, c’est le Graal ! C’est tout ce que j’attendais depuis des années ! Une confirmation de plusieurs éléments que j’avais perçus intuitivement, liés a des réflexes archaïques qui restaient bloqués au niveau du système nerveux autonome.
Les petits -bébés ou enfants- tournaient en rond dans une spirale infernale du sommeil, en lien avec le manque de confiance de cet univers. Mon livre aidait surtout les familles en postnatal, mais pas celles qui avaient fait du cododo, du proximal, de l’allaitement à la demande sur de long mois… Ces familles qui voulaient évoluer vers une transition d’un sommeil plus autonome pour leur enfant restaient bloquées, l’accompagnement devait être modifié…
C’est ainsi qu’en 2022, est né ma méthode « Le Sommeil Physio’Logique en Confiance » !
Une méthode que je transmets par le biais du Guide « PAS à PAS », comme un programme à suivre, et qui s’adapte à la petite enfance, de la naissance à 7ans.
En effet, c’était devenu impossible pour moi, de tout transmettre mes connaissances innovantes du sommeil, de la magie hormonale, des réflexes en liens… en une séance de 2h de temps, à des parents épuisés et qui travaillent en semaine (les bébés ont grandit…). Difficile de trouver des créneaux, car le soir nous savons tous à quel point les familles en dette de sommeil sont épuisées…
Grâce au guide, ils peuvent regarder les vidéos à leur rythme, et se mettre d’accord en couple avant d’accompagner le rythme, les repas, la routine, le rituel, les pleurs, le sommeil de jour, le sommeil de nuit, de leur petit ! Et si le Guide ne suffisait pas, je propose un accompagnement par le biais d’une ou plusieurs consultations individuelles, c’est au choix ! En tout cas, je ne souhaitai plus bloquer les parents dans un coaching de 3 séances sur 21 mois, comme on le trouve actuellement.
Et surtout, j’avais besoin d’un endroit, d’une plateforme, pour stocker de manière pragmatique ma démarche pour accompagner un enfant qui a peur du sommeil, quel que soit son âge (Si je meurs demain, mes connaissances, mon travail depuis des années, est là !!).
Je crois bien que la vie avait un plan…
Quand je regarde en arrière, je réalise que la vie m’a tout doucement préparée à devenir accompagnante périnatale !
Je suis « tombée » dans une famille aimante, et par la magie de la vie nous en avons fondé une assez vite…
J’ai traversé à 3 reprises l’enfantement et la maternité. Je peux parler aujourd’hui de la force de l’amour inconditionnel, du lâcher-prise, de la physiologie soit l’intelligence du corps…
Je sais ce que c’est que :
d’avoir de l’aide en post-partum pour se relever,
l’importance de se sentir soutenu physiquement et moralement par son mari, son entourage,
de pouvoir enfin apaiser les pleurs de son bébé dans l’écharpe de portage,
d’avoir le bassin resserré par un rebozo pour soutenir ses hanches, le bas de son dos, ses abdos,
de prendre ses précautions pour bien positionner bébé au sein pour pouvoir continuer de l’allaiter…
Et surtout -surtout- de savoir que nous allons dans la direction qui garantie au bout du chemin : à la fois de longs sommeils pour toute la famille et des liens d’attachement forts, respectueux, inaltérables avec ce petit bout qui vient de débarquer sur cette drôle de planète !
Mes parents qui nous ont bercé tendrement à ma soeur et moi-même !! Ils nous ont donné tellement d’amour, que c’est à nous d’en déverser à notre tours !
Ils nous ont transmis la joie d’aider et d’observer un tout-petit grandir et s’épanouir.
Et maintenant, je suis tatie, quelle joie que d’avoir mon petit Lenny dans les bras !!!
La vie m’a montré qu’il était possible d’avoir un post-partum de rêve, malgré les quelques difficultés liées à cette période! Le problème aujourd’hui, c’est qu’il y a beaucoup trop de situations où ces quelques difficultés prennent le dessus, et durent trop longtemps.
La majorité des femmes que j’ai rencontrées lors de mes formations sont devenues doulas postnatales parce qu’elles-mêmes avaient vécu difficilement cette période. Elles veulent soutenir les nouvelles mères afin de leur éviter les pièges dans lesquels elles-mêmes sont tombées.
Et en effet, le post-partum est une période sensible, un temps sur lequel il faut veiller à plusieurs paramètres au même moment : la mise en route de l’allaitement maternel (qui ne coule pas forcément de source comme on pourrait le croire), la possible désillusion de notre accouchement idéal, la fatigue déjà présente avant la grossesse qui pourrait amener une dépression en postpartum, apprendre à se faire confiance en tant que maman, tout en gérant la fatigue…
Alors oui, bien des fois, le post-partum peut devenir compliqué pour les femmes. C’est une période, où les nouvelles mères sont à la fois fortes, et vulnérables.
La femme qui vient de donner naissance a besoin d’être considérée, soutenue, épaulée, et maternée. Non pas seulement la semaine qui suit la naissance, mais bien les 6 mois après !
D’autant plus que la plupart des femmes Françaises aujourd’hui, reprennent leur travail « trop » rapidement (elles n’ont pas vraiment le choix…) : elles ont besoin de se relever après la venue au monde de leur enfant, pas de s’enfoncer dans l’épuisement maternel.
En réalité, c’est depuis la naissance de mon second fils, en 2012… que tout a commencé à me sauter aux yeux avec intensité !
Je pense que les bébés sont des êtres très conscients, reliés avec force à tout ce qui les entoure, car c’est le moment dans une vie où le mental est encore très peu développé. Leurs grands besoins de sommeil me prouvent qu’il y a une passerelle entre cet inconscient, dont ils ont fondamentalement besoin de rejoindre pour survivre, et leur niveau de conscience élevé.
Comme vous avez dû le remarquer, je dis souvent que je suis « guidée par la vie »…
Cette rubrique « à propos » a été pour moi une façon de la remercier pour tout ce qu’elle m’a donné, c’est ma façon à moi de l’honorer !
Et je vous remercie du fond du cœur, pour ce temps que vous m’avez donné afin de lire notre parcours, mon parcours !
Voilà maintenant vous savez qui je suis vraiment : un esprit scientifique guidée par son intuition, et par la croyance profonde envers les processus de la vie !
Aujourd’hui, en devenant consultante du sommeil, mon métier de coeur, je réunis toutes ces dimensions, du postnatal, du portage, des réflexes archaïques.
J’apporte mes connaissances, mes expériences, aux mères, aux couples, afin de les guider dans leur nouvelle parentalité. Toujours dans le respect de leur choix, en restant bien sur leur chemin à eux, j’emmène les astuces, les conseils, qui harmonisent à la fois leur famille, et les besoins réels de leur tout-petit, avec bien-sûr un soupçon de magie…. !
