Coucou les filles !

– Alors merci de garder cette page pour vous et de ne pas la diffuser !

– Je vous conseille de réaliser la pratique de la source de vie, moins une fois par jour. Pieds posés au sol, genoux serrés, dos droit (autant que vous le pouvez).

– Si vous voulez travailler sur vous-même au niveau du projet des « jambes », commencez par les « verrous du corps » et finissez toujours par la pratique de la source de vie pour tout équilibrer !

– Tenez-vous un petit journal, ex : Jour 1, symptôme douleur cheville, intensité 10/10, pratique verrou 9 et 10…

– Si vous êtes d’accord, je serai heureuse de suivre vos évolutions. Cela m’aidera dans mon travail, à mieux comprendre cet art Japonnais prometteur, toujours pour aider d’autres personnes plus tard, merci par avance…

– Vous trouverez plus bas, d’où vient l’origine du Jin Shin Jyutsu, par Maître Jiro Murai.

– Enfin, il n’y a pas de secret : plus vous pratiquerez, plus votre projet a de chances d’aboutir… J’ai grand espoir !

Référence du livre duquel est issu les pratiques que je vous donne : https://www.amazon.fr/LIULOUHU-Manches-Courtes-T-Shirt-Sleeve/dp/2889535657?qu=eyJxc2MiOiIyLjg1IiwicXNhIjoiMi4zNCIsInFzcCI6IjIuMzUifQ%3D%3D

Explication du Jin Shin Jyutsu: https://www.penser-et-agir.fr/jin-shin-jyutsu/

Bonnes pratiques à toutes !

Qu’est-ce que le courant central principal ?

Selon le Jin Shin Jyutsu, la principale source d’énergie du corps est le courant central principal. En effet, comme expliqué dans la présentation du Jin Shin Jyutsu, le corps est parcouru par des flux énergétiques qui permettent d’unifier les différentes parties de l’organisme. Nous pouvons comparer ces flux à des fleuves. Lorsque ceux-ci coulent régulièrement, l’énergie vitale est distribuée dans tout le corps et nous sommes en harmonie. Lorsque ces fleuves rencontrent des obstacles ou sont la proie de turbulences, il en résulte des déséquilibres chez l’individu.

Le fleuve le plus important est le courant central principal. Celui-ci est comme une antenne qui nous met en communication avec l’énergie universelle dont je vous ai déjà parlé dans l’introduction au Jin shin jyutsu. Le contact avec cette énergie universelle se fait au niveau de la sixième profondeur, c’est à dire au moment où l’énergie se densifie pour donner notre énergie vitale individuelle, notre source de vie. A partir de cette source, l’énergie circule selon un ovale et forme le courant central principal :

  • elle descend par l’avant du corps le long du visage et du cou, puis du sternum, de l’abdomen et rejoint le pubis : c’est l’énergie descendante
  • puis elle remonte par l’arrière du corps depuis le coccyx, en passant par la colonne vertébrale et jusqu’au sommet de la tête : c’est l’énergie ascendante.

Le cycle se poursuit continuellement. Une stagnation de l’énergie descendante sera responsable de dysfonctionnements dans les parties du corps situées au-dessus de la taille (par exemples, maux de tête, problèmes respiratoires). Inversement, des blocages énergétiques sur le circuit ascendant généreront des perturbations en-dessous de la taille (par exemples jambes enflées, corps aux pied). Du fait de son lien direct avec l’énergie universelle, le courant central principal est le plus important courant d’énergie de l’organisme. Il nous maintient en harmonie avec la source de vie. Il est important de veiller à ce qu’il s’écoule toujours sans encombres pour nourrir au mieux son corps, son mental et son esprit.

Explications « succincte » de la « Source de vie »

Vidéo « Pratique de la Source de vie »

La connexion

Imaginez que votre corps est une voiture. C’est votre véhicule pour traverser la vie. Votre esprit est embarqué dans son enveloppe physique et pour que tout se passe bien il faut entretenir le véhicule. Pour que celui-ci avance il faut lui apporter de l’énergie, l’étincelle qui fait démarrer le moteur et qui provient de la batterie. Votre batterie, c’est votre énergie vitale. Lorsque vous en manquez, vous êtes en panne. Souvenez-vous de l’adage du poète romain Juvénal :

Mens sana in corpore sano – Un esprit sain dans un corps sain.

Il ne faut négliger ni l’un ni l’autre. Imaginez maintenant que vos mains sont comme des câbles de batterie : lorsque vous les connectez sur certains points de votre corps vous être en mesure de rétablir le courant de libérer les flux d’énergie qui étaient bloqués et de relancer la machine.
Comment faire concrètement pour connecter ses mains ?
Pour tenir un point vous pouvez utiliser la pulpe ou le bout d’un ou de plusieurs doigts, ou bien encore la paume ou même le dos de la main. Vous choisissez en fonction du point à tenir et de la position de confort. Une fois que vous avez établi la connexion vous tenez le point pendant quelques minutes, jusqu’à ce que vous perceviez dans vos doigts ou vos mains des pulsations fortes et régulières. Il est plus facile de les sentir en appliquant la pulpe ou le bout des doigts, mais avec l’habitude et lorsque vous apprendrez à mieux vous connaître, vous les sentirez aussi facilement avec la paume ou le dos de la main. Si vous tenez un point en vue de faire disparaître un symptôme, tenez-le jusqu’à ce que le symptôme disparaisse. Cela prend en général 2 à 3 minutes pour de petits blocages. Si le déséquilibre est plus important, il faudra attendre plus longtemps avant de sentir les pulsations et il faudra répéter le point avant d’obtenir la disparition du symptôme. Lorsque vous ressentez les pulsations vous êtes en harmonie avec le rythme de l’univers.
Il est inutile d’appuyer ou de masser les points, il suffit simplement de poser ses mains ou ses doigts et c’est tout : une simple connexion.

Quelle est la fonction des verrous de sauvegarde de l’énergie ?

Les verrous de sauvegarde de l’énergie sont comme des anges bienveillants, des anges gardiens. Ils sont là pour nous montrer les problèmes vers lesquels nous allons sans nous en rendre compte. Ils se verrouillent lorsque nous dépassons nos limites, lorsque nous malmenons notre corps. Il sont comme des voyants qui s’allument en rouge sur un tableau de bord. Ils signalent par leur blocage que quelque chose ne va pas.

Les verrous de sauvegarde de l’énergie ont une dualité gauche-droite de même que l’ensemble des flux énergétiques du corps, à l’exception du courant central principal qui est unique. Lorsqu’un ou plusieurs verrous de sauvegarde se bloque, il en résulte des symptômes qui se traduisent par des douleurs, des dysfonctionnements ou des émotions négatives. En Jin Shin Jyutsu, on parle de dysharmonies. En effet, lorsque tout est en équilibre et que l’énergie vitale circule correctement dans le corps, nous sommes en harmonie. Débloquer les verrous de sauvegarde de l’énergie revient à rétablir l’harmonie et donc à faire disparaître les symptômes attachés à la dysharmonie.

Projet « Jambes » : Hanches, genoux, chevilles, bas du dos.

Origine

Issu de la sagesse innée de l’être humain et transmis oralement pendant des milliers d’années, les bases du Jin Shin Jyutsu tombent petit à petit dans l’oubli avant d’être redécouvert au Japon par le maitre Jiro Murai (1886 – 1960) au début du XXème siècle.

Jiro Murai est né en 1886 d’une famille de médecins de père en fils. Il est le second fils de la famille. A l’époque, la tradition japonaise exigeait que le fils ainé adopte la profession du père, le second fils était donc libre de choisir sa voie. Jiro Murai entreprend alors des études d’éleveur de vers à soie. Mais il s’intéresse surtout à la « vrai vie », il voulait ressentir la vie.  Il cherche la vérité dans les extrêmes, essaye par exemple différents régimes, en se nourrissant  3 semaines uniquement de poisson ou de riz pour observer les réactions de son corps. Par ailleurs, il se met à manger et à boire plus que raison, il participe même à des concours dans lesquels il gagne de l’argent en engloutissant d’énormes quantités de nourriture.

A 26 ans il tombe malade et malgré les traitements médicaux son état s’aggrave. Les médecins lui déclarent finalement que son état est incurable. Jiro Murai décide alors de se retirer à la montagne pour jeûner et méditer dans les positions qu’il avait vues sur des statues de Bouddha avec leurs positions de mains et de doigts. Il passe par différents états de conscience et états physiques, perd souvent connaissance et s’apprête à mourir. Mais au bout d’une semaine il ressent soudain un grand calme intérieur et se rend compte qu’il est complètement guéri. Il décide alors de consacrer le restant de sa vie à la recherche, à la compréhension et au développement de ce processus de guérison. 

Il se met à voyager pour pouvoir étudier les anciens écrits conservés dans des monastères. Mais Jiro Murais ne se contente pas d’étudier, il mène aussi une multitude d’expériences, en commençant d’abord par lui-même. Il retourne plusieurs fois pendant au moins 3 semaines à la montagne pour méditer, jeûner, se tenir les doigts et se poser les mains en tournant son attention à l’intérieur jusqu’à ce qu’il arrive à sentir les différents flux énergétiques circuler dans son corps.

Par la suite il fait des expériences en traitant des nombreux sans abri qui vivaient dans des parcs. Pendant tout un temps il étudie par exemple les problèmes d’audition et il soigne tous les personnes qui ont mal aux oreilles. Ensuite quand il a compris ce qui provoque ces troubles il passe à un autre sujet. 

Sa renommée devient tellement grande que l’empereur fait appel à lui pour soigner un membre de sa famille. Quand Jiro Murai réussi à guérir cette personne, l’empereur, pour le remercier, lui propose de choisir sa récompense. Jiro Murai demande alors d’avoir libre accès à la bibliothèque impérial où étaient conservés les écrits les plus anciens pour pouvoir les étudier.
Il va se plonger notamment dans le Kojiki, le traité des choses anciennes. Le Kojiki a été écrit suite à une demande de l’empereur japonais Temmu en 682 qui voulait que les faits marquants de son pays et les récits du passé soient enregistrés pour pouvoir les transmettre aux siècles à venir. Le Kojiki est le plus ancien livre au Japon, il a été édité en 712 après JC

Parallèlement à ses études, Jiro Murai entreprend de faire une synthèse de ses notes et ses propres expériences. Au fur et à mesure qu’il avance dans son travail, sa compréhension de cet art de guérison se développe. Ainsi il le nomme d’abord « L’Art du Bonheur », puis « L’Art de la Longévité », puis « L’Art de la Bienveillance » pour le nommer finalement JIN SHIN JYUTSU, « L’Art du Créateur à travers l’Homme de Compassion ». 

Même si Jiro Murai n’a jamais voyagé hors du Japon, il souhaitait que la pratique du Jin Shin Jyutsu soit accessible à tout le monde. Quand il rencontre Mary Burmeister (1918 – 2008), une jeune femme américaine d’origine japonaise, il sait qu’il a trouvé la personne idéale pour faire connaitre son art thérapeutique dans le monde. Mary Burmeister étudie pendant 12 ans avec Jiro Murai, puis elle amène le Jin Shin Jyutsu aux Etats-Unis au milieu des années cinquante. Elle commence à enseigner cet Art au début des années soixante et portera ce savoir dans le monde, à travers ses nombreux élèves.

Le Jin Shin Jyutsu pratiqué aujourd’hui, est basé sur leur savoir et leurs notes. Les livres qui servent à la transmission du Jin Shin Jyutsu sont rédigés par Mary Burmeister.

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