Les fameuses terreurs nocturnes…

à la rentrée des classes !

 

Bonjour à vous tous chers parents !

Me voici de retour avec une motivation débordante !!!

À quelques jours de la rentrée il fallait que je vous parle d’un sujet qui touche pas mal de familles à la

fin de l’été…

 

LE MANQUE DE SOMMEIL !  

 

Et nous allons parler plus particulièrement du manque de sommeil des futurs petits écoliers qui vont se rendre

pour la 1ère fois à la maternelle, qui plus est après des vacances pas toujours reposantes.

Parce que ce sont encore un peu des bébés, de grands bébés !

 

Je profite donc de l’entrée de Jean en petite section maternelle (OUI Jean a

déjà 3 ans : Haaaaaaa) pour vous parler d’un fléau méconnu, enfin pas tant

que ça en fait car on entend souvent son nom, sans finalement

trop en parler, sans savoir comment le gérer et surtout quand il va s’arrêter…

Et comme je vais devoir veiller à ce que mon petit dernier n’y soit pas confronté,

et bien ça me donne l’idée de vous en parler.

Car vous aussi, un jour vous serez peut-être concernés, lorsque vos petits

bébés auront un peu grandi…

Allez c’est parti !

 

Certains écoliers de maternelle pourraient commencer le soir, après s’être endormis, à se réveiller

d’un coup en hurlant tellement fort que votre adrénaline circulera dans votre corps en moins de 2

secondes ! 

 

Mais non c’est pas du tout stressant d’être parents, haha !

 

Certains enfants continuent encore à hurler alors même que nous sommes enfin présents dans leur

chambre. Ils semblent avoir très peur, ne pas nous voir, ils sont irraisonnables : c’est comme s’ils ne

nous entendaient pas ! Ils sanglotent… 

 

Bon je pense que vous voyez déjà de quoi je parle… Ce sont les fameuses « terreurs nocturnes » ! 

Et pour les avoir vécues avec ma plus grande, et bien franchement elles portent bien leur nom !

 

Elles sont dites « nocturnes » mais en réalité pas tant que ça, car elles apparaissent très vite après

l’endormissement, souvent lorsque l’enfant passe du sommeil profond dans lequel il vient de tomber,

au sommeil paradoxal : le sommeil des rêves ! 

 

Pour certains, elles seront au second cycle de sommeil (« sommeil profond » + « sommeil paradoxal +

sommeil profond » et BAM + « le sommeil paradoxal celui des rêves qui peut amener des terreurs »). 

Elles sont néanmoins plus rares en 3ème cycle voire en 4ème cycle, tout simplement parce que le

sommeil de votre enfant est de plus en plus lourd, il a alors moins de « chances » de se réveiller. 

Et tenez vous bien, qui sont les enfants principalement concernés ? 

Nos petits bouts de 3 et 4 ans évidemment ! 

 

NOTRE PROPRE FILLE…

 

Notre fille en a fait quelques-unes lors de sa première année d’école, et c’était hyper flippant pour moi :

elle continuait à hurler même si j’étais présente dans la chambre. En plus elle regardait le plafond

ou quelque chose dans les murs… L’angoisse !

Alors moi j’ai commencé à tout mettre sur le dos de l’école…

En plus j’avais eu quelques soucis lors de l’inscription avec la directrice…

Je me disais qu’elle ne s’adaptait pas bien, qu’il y avait trop d’enfants,

trop de bruit…

Et penser que ces terreurs nocturnes étaient dues au manque de sommeil

et bien je vous avoue que ça ne m’avait pas effleuré l’esprit une seule

seconde… Et pourtant …

 

 

À l’école elle n’arrivait plus à faire la sieste : trop d’enfants, et aucune confiance dans cet endroit…

Comment pouvait-elle alors se « lâcher la grappe » ? Ici j’entends lâcher son mental, pour pouvoir

plonger dans le sommeil… Surtout ma fille !

Elle tient tête à pas mal de choses. Quand d’autres enfants, après toutes ces nouveautés scolaires,

seraient happé par le sommeil, ma fille avait assez de sommeil en réserve pour résister…

 

Et petit à petit, sournoisement, nous commencions à creuser l’écart entre ses véritables besoins en

sommeil  et ses heures de sommeil réelles. 

Elle avait pris l’habitude de résister et ne dormait pas à l’école, à 3 ans ! Pas cool !

À cette époque comme elle dormait bien la nuit, et qu’elle faisait ses siestes les mercredis et week-

ends à la maison, je ne me suis pas posée plus de questions…

Mais c’est vrai que :

                – se lever plus tôt le matin, 

                – ne plus faire de siestes 4 jours sur 7, 

                – sans changer l’heure du coucher qui restait toujours aux alentours de 20h, comme nous

l’avions toujours fait… 

Et PAF ces terreurs nocturnes ont débuté !

 

Je dirais qu’il y en avait à peu près 1 ou 2 par la semaine sur certaines périodes. 

Rien de très alarmant, juste le signe que ma fille manquait en fait de sommeil… 

Au final, à cette époque je ne savais pas ce qu’étaient ces crises, je ne les nommais pas. J’avais 24

ans, je venais d’accepter un nouveau poste d’animatrice pour ados, et surtout je venais

d’apprendre que la vie nous avait de nouveau choisis pour être parents ! Alors je prenais les choses

comme elles venaient au jour le jour, ou plutôt au soir le soir ! 

Aujourd’hui grâce à l’écriture de mon livre sur le sommeil des bébés, et donc grâce à mes

nombreuses recherches et bien je peux vous en parler et surtout je peux vous proposer des solutions ! 

 

DES SOLUTIONS VOUS DITES ??? 

 

  OUI !!

 

 1) De la positive attitude 

 

Même si nous les adultes avons quelques griefs contre l’école, qu’elle n’est pas tout à fait à notre

goût, que l’ATSM semble avoir conclu un pacte avec la vie qui est de ne jamais sourire…

Et bien votre enfant lui, ressent ce qui se passe dans votre for intérieur. 

Il s’adaptera au monde extérieur, puisque les enfants sont par nature de grands explorateurs.

Par contre, s’il sent que vous êtes stressés ou angoissés, et bien il le sera très probablement aussi, à

cause des neurones miroirs… 

(Le Dr Catherine Gueguen, parle de ce sujet dans son livre « Pour une enfance heureuse, repenser

l’éducation à la lumière des dernières découvertes sur le cerveau», aux Editions Robert Laffont, S.A.,

Paris 2014).

 

Alors à vous de lui faire ressentir votre totale confiance envers ce nouvel endroit : 

– À l’ATSEM : « Bonjour, très belle journée aujourd’hui… ». 

– « Oh regarde chéri c’est magnifique, il y a un coin avec des livres, maîtresse va te lire plein

d’histoires… ». 

– « Oh le coin des siestes, il y aura doudou, et tous tes copains, ça sera la fête du dodo !!! »

De l’enthousiasme, de la gaieté, de la joie, et que restera-t-il pour votre enfant lorsque vous serez

partis ? 

De la confiance !!!

 

2) De la libération émotionnelle

 

Au repas du soir ou bien avant l’histoire du soir, discutez avec votre enfant pour libérer la colère, la

tristesse, l’incompréhension, des moments qui l’auraient troublés, voire choqués dans sa journée

d’école. 

Si les mots sont parfois difficiles avec un petit bout de cet âge-là, vous pouvez alors mimer les

situations avec ses petites peluches, doudous, poupées… 

Par exemple, faire le silence pour écouter la maîtresse, se tenir par la main pour attendre de rentrer

dans la classe après la récréation, montrer le départ et le retour des parents…

Parfois, le seul fait de montrer à votre enfant que vous comprenez et connaissez sa nouvelle situation

le soulagera. II sentira que c’est « normal » ce qu’il vit, puisque papa et maman sont « ok » avec ces

nouvelles règles.

Sinon, vous pouvez être sûrs que son inconscient fera ce travail lors de ses rêves !

Ensuite, finissez la journée par une histoire à la « bisounours » afin que votre enfant ait un sentiment de

paix, de bien-être, et d’amour. 

De quoi engager sa nuit avec confiance et un grand sentiment de sécurité !

 

3) De l’organisation familiale

 

Au lieu de toujours coucher votre enfant aux alentours de 20h, couchez-le plus tôt ! 

Il gagnera des heures de sommeil, et les soirées seront plus joyeuses et harmonieuses pour toute la

famille ! 

Par exemple, vous pouvez lui donner son repas de 18h à 18h30 et faire un moment blabla-câlin-

histoires du soir comme vu précédemment, pour un coucher en suivant à 19h. 

Avec ce coucher réalisé une heure plus tôt, votre enfant sera moins agacé et gagné par la nervosité

qu’à 20h. 

Il trouvera plus facilement son sommeil, car il sera tout simplement plus calme !

Et bien sûr votre petit ne sait toujours pas lire l’heure alors -bonus- il ne s’en rendra pas compte ! 

D’ailleurs, entre nous, n’hésitez pas à avancer encore un peu plus l’heure du coucher si vous pensez

que votre enfant en a besoin ! 

Pour notre première fille, je ne savais pas tout cela ! Elle semblait « tenir », notre petite guerrière ! 

Pour mon second, Maden, les signes de fatigue qui émanaient de lui à cet âge-là étaient tellement,

mais tellement évidents, qu’aux diables les conventions sociales ! Il était parfois couché à 18h30, et

tombait dans un sommeil très lourds en 2 minutes chrono ! 

En plus de subvenir aux besoins de votre plus petit en le couchant plus tôt, vous pourrez bénéficier

d’une soirée plus détendue :

– Moins de culpabilité, car vous aurez vraiment pris le temps pour lui, qui vit de toutes nouvelles

expériences, avec son tout petit gabarit…

– Avec un 2ème service à 19h, vous pourrez manger avec les plus grands, dans le calme, en

discutant également de leur journée. Eux aussi ont besoin de se décharger émotionnellement ! Ils

pourront partir lire tranquillement dans leur chambre en suivant et : 

– Tadam une soirée à 20h rien que pour soit ! 

Après une journée avec 2 boulots (celui du monde pro et celui de maman) j’estime qu’on en a

franchement le droit !

 

 

 

4) Du maintien des temps de repos durant la journée

 

Bien sûr, mettez le paquet « côté siestes » sur les mercredis et week-ends ! 

Sinon ça pourrait être pire, rappelez-vous : moins un enfant dort selon ses véritables besoins, moins il

dort ! 

En effet, le corps fatigué de votre enfant va produire des hormones de stress pour le maintenir

éveillé… 

Et c’est un cercle vicieux étant donné que ces hormones vont l’exciter davantage, rendant difficile le

prochain endormissement… 

Ce qui entraîne sur le long terme les fameuses terreurs nocturnes ou autres troubles du sommeil.

 

5) Pas de panique

 

Enfin, si jamais terreurs nocturnes il y a : pas de panique ! 

Elles ne sont que passagères dans la vie d’un enfant. 

Généralement, lorsqu’il s’est adapté à sa nouvelle vie à l’école, car il a compris son fonctionnement, 

et lorsque ses besoins en sommeil diminuent soit entre 4 et 5 ans, elles disparaissent complètement. 

  

Et puis, avec les conseils que je viens de vous donner, elles devraient être plutôt rares, de courtes

durées, voire inexistantes. 

 

 

COMMENT AIDER VOTRE

 

ENFANT LORS D’UNE

 

TERREUR NOCTURNE ?

 

 

Voici comment je procédais, lorsque ma fille vivait une terreur nocturne :

 

– J’allumais une petite lumière, je la prenais dans mes bras, en lui disant que j’étais là,

– J’attendais qu’elle sorte elle-même de son « délire », en essayant de rester zen le plus possible (même

si elle me faisait flipper…) : elle paraissait éveillée, mais elle dormait encore en réalité.

– Lorsqu’elle semblait reprendre un peu ses esprits, je l’emmenais aux toilettes (elle avait toujours envie

d’aller aux toilettes en suivant ces éveils, malgré le fait qu’elle y avait été lors du rituel du coucher), 

– Je chuchotais à peine afin d’éviter de vraiment la réveiller, et surtout, afin d’éviter de réveiller son

mental afin qu’elle puisse se recoucher plus facilement en suivant : « viens on va boire de l’eau, viens

on va aux toilettes…»

– Enfin, je la recouchais avec un gros câlin, comme si rien ne s’était passé. 

 

Franchement c’est moi qui stressais, pas elle, alors pas besoin d’épiloguer sur ce qui venait de se

produire… 

De toute façon elle semblait vouloir vite se rendormir.

 

Voilà, en 10 minutes c’était réglé émotionnellement, elle replongeait dans le sommeil, et n’avez

aucun souvenir de cette  péripétie  au réveil !

 

EN RÉSUMÉ…

 

En résumé de cet article, voilà comment régler ces problèmes de terreurs nocturnes, afin que vos

petits bouts n’aient pas à vivre avec elles au quotidien :

– Rester des parents « bien-veillants » au bien-être de son enfant, malgré le tumulte de nos vies… Des

parents qui se renseignent et guettent les moindres petits signes d’un manque de sommeil. 

– Rayonner nos sentiments de confiance et de sécurité, afin qu’ils rejaillissent sur notre enfant,

– Libérer émotionnellement notre enfant de sa situation actuelle, et des changements auxquels il doit

faire face par le dialogue, ou le mime,

– S’organiser quotidiennement en fonction des besoins spécifiques liés à l’âge de nos enfants, 

– Faire de son mieux, en se disant qu’il n’est pas toujours évident d’instaurer des changements.

Comprendre les terreurs nocturnes sans paniquer lorsqu’elles débarquent est déjà un sacré pas.

Heureusement, ces petits soucis sont transitoires dans la vie d’un enfant et ne durent pas dans le

temps !

 

Si cet article vous a paru intéressant, je vous remercie d’avance de le partager aux parents qui

pourraient bien se retrouver dans cette situation ! 

Personnellement, je vais procéder ainsi avec notre grand bébé Jean !

A

Elodie K

Auteure du livre « Le sommeil de nos bébés »

Doula postnatale, Monitrice de portage physiologique

et Instructrice en massage bébé Shantala

 

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